Je t’ai vue briller, vert et blanc, dans le vent du Chaudron battant, mon père à mes côtés, on partageait tout, nos rires et nos pleurs. Chaque victoire, chaque défaite, on les a vécues à deux, beaucoup de défaites, mais peu importe, c’est le chemin qui fait ce qu’on est devenu. Ô Saint-Étienne, mon amour, sous la pluie ou dans la nuit, quand tes lumières s’éveillent, je revis. Toi seul fais battre mon cœur, toi seul rappelle mon père et nos belles heures. J’ai couru les saisons, à ses côtés dans la foule, même quand le monde s’écroule, je sens sa voix qui me soutient. Les drapeaux dansent encore, et nos souvenirs aussi, dans chaque but, chaque accord, c’est lui qui vit avec moi ici. Ô Saint-Étienne, mon amour, sous la pluie ou dans la nuit, quand tes lumières s’éveillent, je revis. Toi seul fais battre mon cœur, toi seul rappelle mon père et nos belles heures. Lubo, le petit prince sur le terrain, chaque dribble, chaque but nous emmène loin. Dans tes yeux, la magie du jeu, tu fais rêver les grands et les vieux. Ô Saint-Étienne, mon amour, sous la pluie ou dans la nuit, quand tes lumières s’éveillent, je revis. Toi seul fais battre mon cœur, toi seul rappelle mon père et nos belles heures. Et quand je marche seul dans le Chaudron, je sais que ce n’est pas la destination, mais chaque pas, chaque chanson, qu’on a partagée ensemble, qui fait notre passion. Et quand mes enfants chanteront ton nom, ils sentiront battre la même passion, dans chaque drapeau levé au vent, vivra sa voix, éternellement. Mes enfants rient déjà dans les tribunes, leurs yeux brillent sous la même lune, et dans leurs cris portés par le vent, je reconnais ton souffle vivant. Ô Saint-Étienne, mon amour, sous la pluie ou dans la nuit, quand tes lumières s’éveillent, je revis. Toi seul fais battre mon cœur, toi seul rappelle mon père et nos belles heures. Au revoir, Papa, au revoir, Papa, tes pas résonnent encore sous mes pas. Dans chaque lumière, dans chaque hourra, je te retrouve, là où je vais. Au revoir, Papa, au revoir, Papa, tes pas résonnent encore sous mes pas. Dans chaque lumière, dans chaque hourra, je te retrouve, là où je vais.